Améliorer la formation professionnelle à l’ère de la formation continue
5 minutes of reading | 02/07/2025
En 2025, selon Studyrama Pro, 85 % des entreprises considèrent la formation comme un levier stratégique, mais 64 % estiment qu’elle n’est pas suffisamment alignée avec leurs enjeux métiers. Ce paradoxe souligne l’urgence d’une démarche structurée, durable et mesurable : celle de l’amélioration continue de la formation.
Dans ce contexte, il ne s’agit plus d’ajuster quelques modules ou d’optimiser une plateforme. Améliorer la formation professionnelle, c’est piloter une stratégie globale, portée par des données concrètes, des retours terrain et une gouvernance partagée.
1 - Identifier les bons axes d’amélioration : entre écoute active et pilotage par la donnée
Trop souvent, les axes d’amélioration d’une formation sont déduits à partir de questionnaires de satisfaction remplis à chaud. Ces retours, s’ils ont leur utilité, restent trop superficiels pour piloter efficacement une montée en compétences dans la durée.
Les organisations les plus structurées adoptent aujourd’hui une approche plus complète, combinant :
- Des données d’usage objectives (taux de complétion, scores, progression)
- Des retours qualitatifs à froid, plusieurs semaines après la formation
- Des observations managériales, sur le terrain
En plus de ces indicateurs traditionnels, Rise Up a imaginé et déposé un indicateur central : le Time to Skill. Ce dernier marque une avancée décisive. Il ne s’agit plus seulement de savoir si la formation a plu ou été suivie, mais en combien de temps elle a permis l’acquisition réelle d’une compétence métier. En mesurant ce délai entre l’apprentissage et l’appropriation effective dans le poste, le Time to Skill redonne du sens à l’investissement dans la formation.
Ce changement de paradigme implique une démarche d’amélioration continue, nourrie par les bons indicateurs et partagée entre formateurs, managers et RH. Rise Up propose une grille complète pour structurer cette évaluation, à travers plusieurs niveaux : efficacité pédagogique, engagement, impact sur la performance.
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2 - Miser sur l’expérience apprenant : le vrai levier de qualité
Améliorer la qualité des formations, c’est d’abord améliorer l’expérience vécue par les collaborateurs. Une formation est efficace si elle est contextualisée, utile, claire et bien intégrée dans le quotidien. Ce que les entreprises attendent en 2025, ce sont des formats :
- Plus courts et personnalisables
- Articulés autour du blended learning
- Accessibles en mobilité et en situation de travail
La montée en puissance des outils comme les Learning Experience Platform (LXP), l’adaptive learning ou encore l’IA générative ouvre des perspectives nouvelles pour répondre à ces attentes.

3 - Vers une implication plus forte des employeurs… et des managers
La formation est encore largement perçue comme une responsabilité individuelle. Selon le baromètre Studyrama 2025, 74 % des actifs estiment être seuls responsables de leur parcours de formation continue. Un chiffre élevé, mais en recul de 6 points depuis 2022, qui traduit une attente croissante vis-à-vis des employeurs et des institutions.
Ce glissement progressif laisse entrevoir un tournant : les salariés attendent davantage de soutien, de cadre et de clarté dans leur montée en compétences. Or, ce soutien ne peut venir uniquement de la fonction RH. Il suppose une implication plus forte des managers, trop souvent écartés de la construction et du suivi des parcours.
Pour répondre à cette attente, les entreprises doivent :
- Mieux outiller les managers pour qu’ils accompagnent les formations avant, pendant et après les sessions
- Favoriser une co-construction des parcours tenant compte des réalités métier
- Reconnaître le rôle pédagogique du manager comme un levier de performance collective
Des solutions comme Rise Up permettent d’intégrer les encadrants au cœur du processus : suivi individualisé des progrès, visibilité sur les compétences développées, intégration dans les entretiens professionnels… Autant de leviers pour répondre aux nouvelles attentes des collaborateurs et ainsi améliorer la qualité de la formation professionnelle.
4 - Mieux communiquer pour mieux embarquer
Un frein souvent sous-estimé à l’efficacité des dispositifs ? La communication autour de la formation. Lorsqu’elle est floue ou administrative, elle nuit à l’engagement.
Communiquer, c’est :
- Valoriser la formation dès l’annonce
- Clarifier les objectifs et les bénéfices
- Créer des parcours lisibles et cohérents
En d’autres termes : rendre la formation visible, accessible et désirable. Améliorer la communication et le marketing de la formation, c’est aussi un levier pour améliorer l’image de la fonction RH, en la repositionnant comme créatrice de valeur.
Conclusion : faire de l’amélioration continue une culture partagée
Ce que révèlent les dernières études, c’est que les entreprises veulent mieux former… mais peinent encore à structurer cette volonté. La formation ne doit plus être un centre de coût mal piloté, mais un levier de performance mesuré, vivant et évolutif.
C’est ce que permet une solution comme Rise Up : centraliser les données, personnaliser les parcours, suivre l’impact… et surtout, créer une culture de la progression partagée entre RH, managers, formateurs et apprenants.
