Le blog Rise Up

Le management de transition : un marché en croissance. Les entreprises sont de plus en plus réceptives à des prestations en management courtes et ciblées, assurées par des cadres extérieurs de haut niveau durant une période de crise ou de changement. Les chiffres du dernier baromètre de France Transition (la fédération des acteurs du management de transition) apportent un éclairage sur les tendances de ce secteur. Ainsi, l'année 2022 a enregistré une forte croissance (+ 39 %) alors que l'année 2023 a vu le chiffre d'affaires global augmenter de plus de 13 %. Au total, le poids de ce marché a plus que doublé depuis 2020.

Selon l'étude "Formation : quel avenir 3 ans après la crise", menée par myRHline et Beedez, 93 % des RH considèrent la formation professionnelle comme stratégique pour l'entreprise. Le développement des compétences est donc devenu prioritaire pour l'employeur. Toujours selon cette enquête, la majorité des organisations ont conscience que les métiers évoluent très rapidement. D'où le besoin de couvrir un skill gap (déficit de compétences) qui menace de s'agrandir mais aussi de se préparer aux défis technologiques et environnementaux, sources de transformation des postes de travail. Dans ce contexte, le plan de développement des compétences constitue un outil clé. Les entreprises de toutes tailles peuvent le mettre en œuvre afin de cadrer leur stratégie de formation et leurs actions concrètes en la matière.

Le LMS (Learning Management System) : un outil devenu incontournable ou presque dans le domaine de la formation professionnelle. Ses avantages sont nombreux : plateforme tout-en-un, le LMS centralise l'ensemble des informations en lien avec les dispositifs de formation, facilite la gestion administrative et le suivi des apprenants, tout en offrant à ces derniers un espace d'apprentissage innovant et personnalisé. Toutefois, derrière ces atouts indéniables, reste à acter les résultats concrets de l'utilisation d'une plateforme LMS. Autrement dit, il est indispensable de calculer son retour sur investissement, ou ROI. Ce travail permet de répondre à une question clé : le LMS contribue-t-il, à la fois, à améliorer les résultats de l'entreprise et à réaliser des économies budgétaires ?

Le digital continue son expansion dans le champ de la formation professionnelle. Selon le baromètre du digital learning 2024 publié par l'ISTF, 24 % des professionnel·le·s de la formation comptent diriger leur offre vers plus de distanciel asynchrone, c'est-à-dire vers plus d'e-learning. Concernant les modalités pédagogiques utilisées par les organisations, l'e-learning scénarisé progresse de 8 points en un an et le vidéo learning de 13 points. Ces deux méthodes d'apprentissage sont employées par plus de 70 % des services formation.

L'e-learning n'a jamais été autant d'actualité dans les centres de formation et services ressources humaines des entreprises. Dans son étude "Les chiffres 2024 du digital learning", l'ISTF (Institut des métiers du blended learning) révèle que 90 % des salariés ont déjà expérimenté l'e-learning. En outre, l'optimisation de la formation digitale asynchrone constitue la priorité des professionnels de la formation en 2024 pour faire évoluer leur offre. Toutefois, il existe des freins au développement des projets e-learning : les répondants citent notamment le manque de temps, le manque de compétences et le manque de budget. Dans ce contexte, comment assurer la production de contenus de formation digitaux pertinents ?

L’adaptive learning (apprentissage adaptatif) a le vent en poupe au sein des entreprises et des organismes de formation. La raison ? Sa technologie basée sur l’IA permet de proposer des formations personnalisées. Les organisations cherchent donc de plus en plus à créer de l’adaptive learning pour optimiser leurs dispositifs de formation et combler plus rapidement leurs besoins en termes de compétences internes.

Si les entreprises portent une attention toute particulière au recrutement, en s'efforçant d'attirer les meilleurs talents, elles ne sont parfois guère vigilantes sur leur processus d'intégration et proposent en conséquence un parcours d'onboarding peu soigné. Or, un nouveau collaborateur est tout aussi important qu'un candidat... En effet, un salarié accueilli dans les meilleures conditions et satisfait de son environnement de travail sera plus facile à engager et à fidéliser. En outre, un onboarding de qualité fait partie intégrante d'une marque employeur soignée.

La centralisation des données : un enjeu de taille pour les organisations à l'heure du big data. Entreprises individuelles, start-up, PME, multinationales... : toutes les structures sont concernées. La gestion des données en lien avec la main-d'œuvre, avec les ventes (données d'achat remontées par les équipes commerciales par exemple) mais aussi en lien avec les flux de travail, notamment par le biais des applications cloud, constitue un champ d'activité souvent insuffisamment exploité par les organisations. Or, la centralisation de l'information présente des avantages clés, notamment en matière d'efficacité opérationnelle, de prise de décision mais aussi sur des plans techniques (sécurité et intégrité des données) et légaux (confidentialité et conformité aux normes en vigueur, comme le RGPD).

Aujourd’hui, il ne fait plus aucun doute que la diversité, l’équité et l’inclusion jouent un rôle moteur dans la transformation des entreprises. Selon une étude du cabinet Deloitte, 80 % des DRH estiment que la diversité et l’inclusion sont des avantages compétitifs.