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Le management collaboratif : renforcer la performance et la cohésion d’équipe

Les modèles d’organisation de l’entreprise se sont succédé au fil de l’histoire contemporaine. L’organisation taylorienne, développée à partir du milieu du 19e siècle, se base sur un management décrit comme “scientifique”, tourné vers une production intensive et standardisée, dans un climat économique relativement stable.

Le lean management de son côté apparaît dans les années 1970 dans les usines Toyota. Les managers s’appuient ici sur le principe du juste-à-temps (just-in-time), que l’on peut résumer ainsi : aucun défaut (primauté à la qualité), aucun gaspillage, respect des délais et satisfaction client.

 

Enfin, depuis une dizaine d’années, le management collaboratif et agile gagne en influence. Ce type de management s’avère en effet adapté aux enjeux actuels : transformation des métiers, révolution digitale au sein des entreprises, contexte économique incertain, nouvelles attentes des collaborateurs (plus d’autonomie, de flexibilité, d’équité, de bien-être…). Une fois cela posé, comment, concrètement, transformer ses pratiques pour adopter un type de management collaboratif ? Rise Up vous répond ! 

 

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Comprendre le management collaboratif

 

Management collaboratif : définition

 

Le management collaboratif fait référence à un type de pratiques managériales. Sa caractéristique fondamentale : l’effacement des cloisonnements entre les responsables, les cadres et les collaborateurs pour leur permettre de travailler efficacement ensemble. Ce modèle de management se positionne donc à l’opposé d’un management descendant et directif, plus classique. 

 

Il découle du management collaboratif :

 

  • un partage naturel de l’information, d’idées, d’arguments ; une transversalité des échanges ; 
  • une implication de tous dans la prise de décision ; 
  • un environnement de travail ouvert et dynamique ;
  • une organisation et un cadre de travail plus souples ;
  • un manager qui délègue et fonde son action sur l’intelligence collective.

 

On parle parfois de management participatif en lieu et place de management collaboratif. Or il existe une (subtile) différence entre le management collaboratif et participatif. Elle se situe au niveau du processus décisionnel. Le management collaboratif mise sur une participation active des collaborateurs aux décisions alors que dans le management participatif la décision finale reste entre les mains du manager, qui prend en compte les opinions diverses et statue ensuite. 

 

Management collaboratif et management coopératif

 

Dans le management coopératif, le travail est segmenté. À partir d’une mission globale ou d’un projet, chaque membre de l’équipe se voit attribuer une tâche précise ; sa responsabilité reste “bornée” à l’accomplissement de cette tâche. Le partage et la collaboration sont mis en retrait.

 

Une réunion de managers

 

La résolution des conflits dans le management collaboratif

 

La dimension humaine de l’entreprise repose pour une large part sur les managers, qui se situent au centre des relations interpersonnelles. D’une part, en tant que managers de proximité, ils fréquentent au quotidien leurs collaborateurs. À ce titre, leurs choix, leur méthode d’encadrement impactent directement le cadre de travail et l’état d’esprit de leurs équipes. D’autre part, les managers sont eux-mêmes des collaborateurs, et la qualité de leur lien avec leur supérieur a des répercussions directes sur leurs propres équipes. En un mot : le manager se trouve dans une position propice à la naissance de difficultés relationnelles, voire de conflits.

 

Toutefois, un conflit entre manager et collaborateur est plus rare dans un management collaboratif. En effet, la collaboration au quotidien favorise l’ouverture d’esprit, l’acceptation des objections, de la critique, le partage d’éventuels blocages et la capacité à trouver des solutions de manière collégiale.   

 

Les 4 piliers du management collaboratif

 

 

La confiance

 

Un management collaboratif implique nécessairement une confiance réciproque. Dans un modèle de travail horizontal, où la voix de chacun est écoutée et prise en compte, il est bien plus facile et naturel de nouer des liens de confiance, aussi bien entre collaborateurs qu’entre collaborateur et manager. Celle-ci est renforcée par le sentiment de contribuer à une mission commune, mais aussi par des relations qui tendent à être plus authentiques, car franches et ouvertes, entre les membres de l’équipe.  

 

La flexibilité 

 

Autre pilier du management collaboratif : la flexibilité. Les collaborateurs bénéficient d’une grande liberté dans leur organisation de travail. Responsabilisés dans leurs missions, ils choisissent eux-mêmes la meilleure manière d’atteindre leurs objectifs. La flexibilité fait également référence à la possibilité d’expérimenter, d'explorer de nouvelles pratiques. 

 

La coopération

 

La coopération fait bien évidemment partie d’un mode de management collaboratif. Avancer ensemble, c’est co-créer et s'entraider. Chacun apporte des ressources et des expertises complémentaires utiles au groupe.

 

La convivialité

 

Enfin, parmi les piliers du management collaboratif, il faut citer la convivialité. Ce modèle d'encadrement favorise en effet une ambiance de travail saine et stimulante, où la parole est libre et les liens resserrés. En résulte un climat de travail agréable et convivial. 

 

Les avantages du management collaboratif

 

Renforcement de l’engagement collaborateur

 

Le rapport d’Asana “L’anatomie du travail 2023” révèle que 79% des employés issus d’entreprises ayant opté pour une gestion collaborative du travail se sentent prêts à relever de nouveaux défis commerciaux, alors qu’ils sont seulement 20% dans les organisations où la collaboration reste faible. Voilà le signe évident d’un engagement au travail renforcé lorsqu'est mis en place un management collaboratif. Ce dernier favorise le partage d’une vision, de valeurs communes. En outre, un même sens est donné au travail et un intérêt tourné vers la réussite collective est bien présent. 

 

Amélioration de la productivité

 

Bénéfices naturels du management collaboratif, en droite ligne avec l'engagement collaborateur : la hausse de la productivité et de la performance au travail. Le rapport d’Asana mentionne ainsi que 55% des entreprises mettant en avant le collaboratif ont enregistré une augmentation de leurs revenus sur les trois dernières années ; seules 28% des organisations où la gestion collaborative est faible ont constaté la même évolution.

 

Ce type de management stimule en effet la créativité, le sens de l’innovation, voire la prise de risques. L’émergence de solutions originales et de nouvelles perspectives rendent les équipes plus agiles. De plus, travailler harmonieusement ensemble conduit automatiquement à un travail plus fluide, rapide et efficace. Enfin, en mettant en avant l’intelligence collective, le management collaboratif optimise les compétences des membres de l'équipe. 

 

Développement des compétences et des performances individuelles

 

Pratiquer le management collaboratif, c’est offrir aux collaborateurs les moyens de grandir, de renforcer leur expertise et d'élargir le champ de leurs compétences. En conséquence, un focus est mis sur la formation, en particulier la formation personnalisée. Les managers contribuent à faciliter l’accès des collaborateurs aux ressources pédagogiques dont ils ont besoin et les encouragent à inclure l’apprentissage à leur quotidien. Les LMS les plus performants fournissent ici un support idéal, en s’insérant aux outils utilisés chaque jour par les salariés. La solution Rise Up s’intègre ainsi dans Microsoft Teams et dans le logiciel CRM Salesforce.  

 

Soulignons également qu’un mode de travail fondé sur l'échange et la prise de décision collégiale concourt à développer les compétences interpersonnelles (écoute, communication, entraide, adaptation, résolution de problèmes) et transversales (créativité esprit d'initiative, sens des responsabilités, comme on l'a vu). Au-delà, le partage des compétences mène à un apprentissage informel au quotidien, favorisant lui aussi le développement professionnel

 

Dynamisation de la marque employeur

 

Le personnel bénéficiant d'un management collaboratif véhicule une image positive de l’employeur. Épanouis dans leur travail, reconnus, les salariés assurent à l’entreprise une réputation positive, renforçant l’attractivité de celle-ci.

Les organisations doivent donc capitaliser sur leur choix d’un management collaboratif en l'intégrant à la stratégie marque employeur

 

Comment mettre en place un management collaboratif ?

 

Le baromètre de l’expérience collaborateur 2023 de Parlons RH montre que le management collaboratif caractérise encore une minorité d'entreprises. Un point intéressant est la différence d’approche des pratiques managériales selon que l’organisation place l’expérience collaborateur au cœur de sa stratégie, ou non. L’enquête révèle ainsi que le management collaboratif est mis en œuvre dans 51% des entreprises centrées sur l’expérience collaborateur mais dans seulement 28% des entreprises réfractaires à une politique tournée principalement vers une meilleure expérience des salariés

 

Deux managers échangent les bonnes pratiques de management collaboratif

 

Instaurer une culture collaborative

 

C’est une évidence : pour se développer, le management collaboratif doit s’enraciner dans une culture d’entreprise mettant en valeur la cohésion, le partage d’informations, le travail d’équipe et les projets transversaux. Les collaborateurs ont d’ailleurs conscience des bénéfices de cette approche. Ainsi, d’après une étude d’Ipsos et d’OpenMind Kfé, le collaboratif a, selon les salariés, un impact particulièrement positif sur le partage des connaissances (69%), la productivité des équipes (65%), la résolution des problèmes (62%), la motivation (60%) et la créativité (59%). 

 

Problème : les comportements managériaux comptent parmi les obstacles à l’instauration et au développement des pratiques collaboratives. Il faut donc, pour une partie des managers, amorcer un virage net vers la culture collaborative, donc revoir leurs méthodes d’encadrement.

 

Miser sur l’acquisition des compétences managériales adaptées

 

Le management collaboratif exige un certain nombre de compétences peu valorisées dans des types de management plus classiques, fondés sur un rapport vertical entre l’encadrant et les membres de son équipe. Les soft skills sont ici particulièrement importantes : capacité à déléguer, sens de l’écoute et de la communication, bienveillance, etc. Assurer une collaboration harmonieuse entre collègues, au profil et à la personnalité par nature différents, implique une forte intelligence émotionnelle, c’est-à-dire la capacité pour le manager à reconnaître et gérer ses propres émotions mais aussi celles de ses collaborateurs.

 

Ajoutons que dans un contexte de travail hybride, devenu la norme, il est impératif que le manager soit apte à faire vivre la collaboration aussi bien en présentiel qu’à distance. Un challenge de plus… et des compétences managériales supplémentaires requises, notamment la maîtrise des outils collaboratifs digitaux. 

 

Implémenter les bons outils

 

Ces outils numériques centrés sur l’échange et l’agilité sont désormais incontournables. Ils assurent en effet de nombreuses tâches. Outils de stockage et de partage de fichiers, outils de gestion de projet, applications de communication et de visioconférence, digital workplace… : un ensemble de solutions incontournables dans le cadre du télétravail. Tous ces outils collaboratifs permettent de fluidifier la communication et d’accélérer le travail. Les managers ont l’obligation de les maîtriser parfaitement, d’autant plus lorsqu’ils fondent leur action sur la collaboration. 

 

Positionner la communication au centre de votre stratégie

 

Un management collaboratif efficace passe obligatoirement par une communication ouverte et franche avec les membres de son équipe. Une circulation de l’information sans friction est cruciale pour assurer un travail collaboratif de qualité. L’écueil de ce modèle est de multiplier les conversations “à rallonge”. Si la communication doit occuper le centre de la stratégie managériale, il faut savoir l’utiliser à bon escient. Lors des réunions formelles par exemple, cadrer les échanges s’avère souvent essentiel. Autre dimension importante : la transversalité. La collaboration implique une transmission des informations qui transcende les barrières hiérarchiques et englobe tous les services travaillant sur un projet commun. 

 

Une bonne communication verbale, c’est aussi délivrer des objectifs clairs aux collaborateurs, en cohérence parfaite avec leurs attributions. Plus autonomes, plus concentrés, bénéficiant d’une meilleure visibilité sur leur contribution à l’équipe, les salariés sont plus motivés. Par ailleurs, selon le rapport d’Asana précédemment mentionné, 87% des employés disposant d'objectifs clairs et liés à leur travail déclarent que leur organisation est préparée à répondre aux attentes des clients, soit plus du double des employés travaillant sans objectifs spécifiques.

 

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